Collection: SUPREME
L'histoire de Supreme:
Le logo Supreme a été introduit en 1994, lorsque le premier magasin Supreme a ouvert ses portes dans la rue Lafayette Street à New York. Selon Jebbia, son ouverture a coûté 12 000$. Le magasin devait vendre des marques telles que Zoo York, Shorty’s et Spitfire, mais Jebbia voulait aussi marquer la journée d’ouverture avec un T-shirt unique conçu spécialement pour l’occasion.
Il avait le choix entre trois T-shirts : l’un d’eux présentait un patineur des années 1970, un autre Travis Bickle, le héros principal du thriller Taxi Driver (1976), tandis que le troisième était décoré d4un simple logo du magasin Supreme.
L’emblème ne serait pas apparu sans un ami de James Jebbia, le fondateur de l’entreprise. En réalité, cet ami n’aimait pas les dessins originaux en prétendant qu’ils manquaient d’identité. Il a donc remis aux concepteurs un livre décrivant les travaux de Barbara Kruger, l’une des artistes conceptuelles et collagistes les plus connues aux États-Unis, pour s’en servir comme source d’inspiration.
Le logo final a été inspiré par une affiche de Kruger créée à l’appui de l’avortement légal. Le visage d’une femme était divisé en deux parties avec l’inscription “Votre corps est un champ de bataille” en blanc sur le fond rouge vif. Le style du logo Supreme a copié le style du lettrage.
De telles “inspirations” de la culture de la rue ont fait l’objet de discussions animées pendant des décennies. Prenons l’exemple de la marque Stussy et de son logo qui s’inspire clairement des lettres “C” du logo Chanel.
La marque fabrique des T-shirts avec des versions modifiées de son logo pour certaines occasions. Par exemple, elle a produit un T-shirt bénéfice BOGO en 2011 après le tremblement de terre au Japon et a fait le don de la totalité des recettes de la vente à la Croix-Rouge.
En 2017, la marque a dédié une nouvelle version de son logo de boîte au regretté écrivain et spécialiste de la culture Gary Warnett.
Les nombreuses Collaborations de la marque Supreme.
On soulignera ici la dichotomie pour Supreme d’être une marque dont la mission initiale est de promouvoir la culture downtown et skate new-yorkaise (donc une culture de rue qui par définition se veut démocratique), et de se retrouver finalement quasiment inaccessible au plus grand nombre. James Jebbia s’est approprié les codes du luxe et a vite compris l’intérêt pour sa marque de franchir le pas de la luxification.
la collaboration qui aura le plus marqué les esprits, c’est celle que Supreme a signé avec Louis Vuitton en 2017. C’est Kim Jones qui a eu l’idée d’une collection capsule avec la marque de streetwear new yorkaise.
Très vite, Supreme s’est façonné une image exclusive en multipliant les collaborations avec d’autres griffes ainsi qu’avec des artistes contemporains (Jeff Koons, Damien Hirst, Richard Prince, Takashi Murakami…).
Supreme x Nike, c’est LA collaboration fil rouge de la marque avec une collection quasiment annuelle depuis 2002. La plupart des modèles phares de Nike ont été revisités par Supreme.
Fidèle, Supreme l’est également avec The North Face. Lancée en 2007, la toute première collaboration entre les deux marques émanait de la volonté de James Jebbia de plonger dans les archives de The North Face pour éditer des pièces phares de la griffe, ramenant ainsi à la vie plusieurs gammes de produits oubliées.
Comme on le voit Supreme enchaine les collaborations et celles ci ne sont qu'un échantillon. Pour en savoir plus venez découvrir Supreme chez RADAR.